ΠΑΙΖΕΙ Η ORQUESTA FRANCISCO CANARO
ΤΡΑΓΟΥΔΑΕΙ Ο ERNESTO FAMÁ
LA FIERA
En el
foot-ball nacional,
Se destaca un jugador
De lo más fenomenal.
Por ser un gran goleador
No hay quién pueda resistir,
Su formidable tapón
A muchos logró batir.
Bernabé con su cañón,
Que hoy te supo consagrar
Con justicia y con valor.
El que a vos te vio jugar
En los campos del honor,
Cada gol sabés marcar
Que aumentás el marcador.
Recitado:
Muchachos, tengan cuidado
Que se aproxima “La Fiera”...
Gloria a ti, campeón
De la potente patada,
Que ya se quedó grabada
Por tu súper condición.
El fútbol de tu Nación
Te consagró, muy sincero,
El terror de los arqueros
Por tu soberbio tapón.
Hurra mil veces, campeón
Jugador extraordinario,
Sos alma, sos corazón
Del club de los “millonarios”.
Στίχοι :
Francisco Laino και Adolfo Pascual
Dispagna.
Μουσική :
Miguel Padula και
Federico Germino.
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“Le meilleur buteur du championnat est toujours le poète de l’année”, a écrit… Pier Paolo Pasolini. Cette citation cueillie dans un dossier
sur le football et la littérature publié à l’occasion du Mondial 2006 par “Ñ”,
le supplément culturel du quotidien argentin “Clarin” est une bonne façon de
poursuivre notre revue d’effectif des légendes du foot argentin en tangos. Toutefois,
l’attaquant dont il est question ici, Bernabé Ferreyra, dit “La Fiera” (la
bête), valait plus pour son physique et la puissance exceptionnelle de son tir
que pour la subtilité de son jeu.
Egalement surnommé “El mortero de Rufino” (le mortier de Rufino, du nom de son lieu de naissance dans la province de Santa Fé), Bernabé fut en 1932 un transfert record lorsqu’il signa en faveur de River Plate après s’être révélé sous le maillot de Tigre. Le foot professionnel argentin se structurait pour de bon et les clubs de la capitale chassaient alors les talents un peu partout dans le pays. Bernabé fut cette année là le meilleur buteur du championnat de l’AFA, il allait totaliser 174 buts sous le maillot rouge et blanc jusqu’en 1939, avant de se reconvertir comme acteur de cinéma jouant alors de la renommée acquise sur les terrains.
Le bandonéoniste Anibal Troilo, hincha de River jusqu’à son dernier souffle, put dire de lui : “C’est indiscutable. Il n’y a eu qu’un seul Leguisamo (célèbre jockey ami de Carlos Gardel), qu’un seul Gardel, qu’un seul Fangio, et il n’y a qu’un seul Bernabé”. Bien évidemment, le tango ne pouvait ignorer un tel personnage et dès 1933, il s’y mirent à quatre, Miguel Padula et Federico Germino pour la musique, Francisco Laino et Adolfo Pascual Dispagna pour les paroles, pour lancer ce tango “La Fiera”, qu’allait aussitôt enregistrer l’orchestre de Francisco Canaro, avec la voix d’Ernesto Famá.
Le texte ne fait, on s’en doute, pas dans la demi-mesure:
“Les enfants, faites attention voici que … s’approche “la Bête”./ Gloire à toi, champion à la puissante frappe/ Déjà tant reconnu pour ta super condition./ Le football de ta Nation/ te sacre très sincèrement/ Terreur des gardiens/ pour tes contres superbes./ Hourrah! mille fois, champion/ Joueur extraordinaire,/ Tu es l’âme, le coeur/ du club des “Millionnaires”.
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